Le jeûne réduit le niveau de toxines, régénère les organes et fortifie le système immunitaire
Le jeûne, c’est l’abstention volontaire et totale de tout aliment excepté l’eau, sur une période variant d’une journée à plusieurs dizaines de jours.
Le mot jeûne ne convient pas pour décrire une diète de jus de fruits ou de légumes. Mais jeûner, ce n’est pas mourir de faim, le jeûne n’a rien à voir avec l’inanition. La personne qui jeûne n’est pas affamée, la sensation de faim disparaissant très rapidement.
Quand on jeûne, le corps se nourrit d’abord du contenu de ses intestins, puis du glycogène accumulé dans le foie et dans les muscles. Ensuite, l’organisme se sustente à la fois de sa graisse, des dépôts de cholestérol et de triglycérides dans les artères, mais aussi de ses propres cellules : c’est le principe de l’autolyse cellulaire. Ainsi, l’organisme se débarrasse des tissus superflus, inutiles, anormaux ou même nuisibles (abcès, acné, calculs, excroissances, fibromes, kystes, polypes, tumeurs, etc.).
L’homme peut vivre sans nourriture pendant de longues périodes et en tirer profit. Mais les idées reçues sont nombreuses chez les personnes n’ayant jamais expérimenté le jeûne. Certains médecins ne l’approuvent pas, sans l’avoir étudié ni pratiqué. Ils sont même parfois empreints de préjugés. Contrairement aux idées reçues, le jeûne :
Pour qui n’a jamais expérimenté le jeûne, la croyance que l’on aura faim en jeûnant est parfois tenace. En réalité, il est incontestablement plus facile de ne pas manger du tout que de se restreindre en suivant par exemple un régime pauvre en calories. Pendant le jeûne, le plus difficile n’est donc pas de se priver de nourriture. La sensation de faim s’atténue progressivement et disparaît au bout de deux ou trois jours.
À l’entrée du jeûne, le corps utilise d’abord ses réserves en glycogène. Ces réserves s’épuisent en 24 heures environ. L’organisme fabrique alors du glucose à partir des protéines. Mais il va très vite utiliser ses graisses pour créer des corps cétoniques. Les corps cétoniques, fabriqués par le foie, sont en quelque sorte un substitut de glucose. Ce changement métabolique peut générer un passage délicat du jeûne : c’est la crise d’acidose, dont les symptômes les plus fréquents sont une sensation de faiblesse, des nausées ou des migraines. La crise d’acidose apparaît généralement lors du troisième jour de jeûne et ne dure pas plus de 24 ou 36 heures.
Le jeûne n’est pas dangereux s’il est bien conduit. Sa pratique nécessite de l’expérience et des connaissances. Pour une première expérience de 5 jours ou plus, il est nécessaire de se rendre dans un centre de jeûne à la campagne, au grand air, afin d’être supervisé par un accompagnateur de jeûne professionnel. L’accompagnateur fait bénéficier aux jeûneurs de son expérience et de celle des jeûnes qu’il a encadrés. Il évalue quotidiennement et individuellement les signes corporels qui indiquent comment progressent l’élimination, l’autolyse et la régénération. Il explique à chacun les symptômes au fur et à mesure qu’ils se produisent. Il s’informe des pensées et des émotions de chaque stagiaire. L’accompagnateur encourage chacun à se détendre et à lâcher prise. Les stagiaires composent eux-mêmes leur séjour en participant au gré de leur forme et de leurs envies aux promenades, aux séances de biorespiration, aux causeries, aux temps conviviaux, etc.
Pour entreprendre un premier jeûne de quelques jours, il ne vous faut qu’un peu de courage et le goût de la découverte !
Camille BRIARD, Hygiéniste Naturopathe, Coach alimentaire, Accompagnatrice de jeûne
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